La vache rousse (BI 570)

« La vache rousse – la para adouma »

C’est dans le livre des Nombres, au chapitre 19, que se trouvent énoncées les lois relatives à une étrange vache rousse.

Le contexte de ces lois est par ailleurs assez singulier. En effet, autour de cette histoire de « vache rousse », il est question de la faute de Moché (qui l’empêchera d’entrer dans le pays promis), mais aussi de la mort de Myriam, d’Aaron, et d’une énième rébellion du peuple.

Ceci étant, le caractère énigmatique de cette histoire a conduit certains sages juifs à ne pas étudier et ne pas rechercher d’explication à cette ordonnance sur la vache rousse.

Le Rav. Yohanan Ben Zacaï, dans un midrash, indique que, selon lui, Salomon connaissait tous les secrets de la Torah, SAUF celui de la vache rousse.

Serait-ce de l’orgueil et de la présomption que de rechercher nous-mêmes ce que le roi Salomon n’aurait pas découvert ?… et rechercher le sens prophétique de ce passage énigmatique ?…

Il sonne par ailleurs comme une évidence que Dieu parle au travers des Ecritures et veut révéler une intention particulière, celle de faire connaitre son Machia’h, son profil et sa mission.

En ce qui concerne cette énigmatique vache rousse, dès lors que l’on a affaire de plus à l’une de ces lois dites « ‘houquim », sans explication textuelle rationnelle, on peut légitimement se demander si justement le texte ne cache pas cette « intention divine particulière ».

Nombres 19 :1

L’Éternel parla à Moïse et à Aaron et dit : Voici ce qui est prescrit par la loi que l’Éternel a commandée, en disant : Parle aux Israélites, et qu’ils t’amènent une vache rousse, sans malformation, sans défaut et qui n’ait pas porté le joug.

Si lors des sacrifices communs, la couleur de l’animal n’avait pas vraiment d’importance, ici elle semble en avoir. La vache amenée par le peuple devait être « rousse » ou « rouge ».

En hébreu, adouma signifie aussi bien rouge que roux, tout comme dans le qualificatif du frère de Jacob – Esaü.

Plusieurs remarques s’imposent :

  1. Les vaches de cette couleur étaient plutôt rares, à tel point que certains commentateurs penchent même pour une intervention miraculeuse à ce sujet.
  2. La couleur rouge a ici une signification symbolique toute particulière que l’on ne retrouve pas pour les autres sacrifices. Le rouge est symbole du péché comme le suggère le prophète Esaïe :

Esaïe 1.18 : Venez donc et plaidons Dit l’Éternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, Ils deviendront blancs comme la neige ; S’ils sont rouges comme l’écarlate, Ils deviendront comme de la laine.

Le rouge est aussi la couleur du sang, chargé de la vie, qui irrigue tout le corps et il semble bien que l’être humain, si j’ose dire, « imbibé » de son sang, le soit tout autant par le péché.

  1. Une génisse de trois ans – selon l’estimation dans la tradition – est une belle bête dont il est dit qu’elle n’a pas porté de joug. En d’autres termes, cette vache n’a pas été soumise à l’autorité d’un maître sur la terre. Ce qui peut paraitre étonnant pour une bête de 3 ans.

Dans notre symbolique, on peut suggérer que cette vache est détachée de toute soumission au péché sur la terre.

  1. Cette vache est par ailleurs sans défaut, comme tous les sacrifices offerts sur l’autel. Le péché de l’homme pécheur est « transféré » au moment du sacrifice sur l’animal sans défaut, c’est-à-dire pur, considéré sans péché.

Il y a dans la description de la vache rousse assurément des détails qui la distingue des autres animaux offerts en sacrifice sur l’autel. Se pourrait-il qu’ici, le symbolisme typologique dépasse le cadre du principe élémentaire du sacrifice substitutif pour le péché des israélites ?…

La vache rousse évoque-t-elle davantage et représente-t-elle une figure du Messie à venir ?… C’est ce que nous allons essayer d’élucider dans les versets qui suivent.

3 Vous la remettrez au sacrificateur Éléazar, qui la fera sortir du camp, et on l’égorgera devant lui.

Eléazar – sera témoin de la mort de la vache rousse hors du camp – et non sur l’autel du Michkan – le Tabernacle.

Si l’on suit les indices précédents, on peut se demander si la vache rousse ne représente pas très simplement un modèle typologique, une figure du Messie à venir qui se charge lui-même des péchés de tous les israélites et qui meure pour les expier, pour au bout du compte transmettre la vie à celui qui est purifié.

En effet :

  • Le Messie est lui aussi sans défauts – c’est-à-dire sans péché.
  • Le Messie n’a pas porté de joug sur la terre – en d’autres termes, il n’a pas connu l’esclavage du péché sur la terre.
  • Le Messie cependant revêt le péché de tous les hommes et ainsi est couvert entièrement de l’exécrable péché des hommes – tout comme la vache était rousse du museau à la pointe des sabots.

Relatif au Messie Yéchoua’, nous pouvons ajouter :

  • Yéchoua’ est bien mort hors du « camp », hors des portes de Jérusalem et cependant à la vue de tous.
  • Ce n’est pas Anne, le souverain sacrificateur, mais Caïphe, son gendre, qui enverra Yéchoua’ à la mort, convaincu que la mort d’un seul était préférable pour le salut de tous. Un détail qui peut avoir son importance (Jean 18.13).

Poursuivons au verset 4 :

4 Le sacrificateur Éléazar prendra du sang de la vache avec le doigt et il fera sept fois l’aspersion de ce sang sur le devant de la tente de la Rencontre.

Ici, clairement, le sang de la vache rousse sert à faire l’expiation et doit être aspergé sur le devant de la tente de la Rencontre.

Jusque-là, rien d’exceptionnel. Le sang représente la vie et ici, la mort de la vache est donnée en lieu et place du pécheur.

L’expression « sept fois » désigne toujours la notion d’achèvement complet et suffisant. Comme par exemple dans Lévitique 4:6 : il trempera son doigt dans le sang et il en fera sept fois l’aspersion devant l’Éternel en face du voile du sanctuaire.

On peut dire que les « 7 fois » se rapportent à la réponse de Dieu et dans notre contexte à une expiation parfaite et complète.

Poursuivons :

5 On consumera la vache sous ses yeux ; on consumera sa peau, sa chair et son sang, avec ses excréments.

Remarquez cette précision. On consumera la vache sous ses yeux. La totalité de la vache devait être consumée, réduite en cendres, comme un holocauste.

Un peu comme si l’on devait s’assurer de la mort effective de l’animal et de l’impossibilité qu’il y ait tromperie sur sa mort.

Les cendres sont le symbole de la mort définitive et irréductible, du deuil, du rappel de notre finitude et que vient un jour le jugement, celui de la mort.

Abram reconnaissait qu’il n’était que « poussière et cendre » :

Genèse 18:27 Abraham reprit et dit : Voici donc que j’ai osé parler au Seigneur, moi qui ne suis que poussière et cendre.

Il reconnaissait ainsi la fragilité de son existence. La poussière dont il était fait et la mort qu’il méritait.

Les expressions comme « le sac et la cendre » que l’on retrouve souvent dans l’Ecriture traduisent l’humilité de celui qui reconnait sa fragilité et sa culpabilité devant le Seigneur. La mort est ce qu’en définitive il mérite.

La cendre de la génisse par laquelle l’homme est purifié sous-entend la mort nécessaire pour son salut. Tout comme le sang versé du sacrifice symbolise la vie donnée en rançon.

Poursuivons au verset 6 :

6 Le sacrificateur prendra du bois de cèdre, de l’hysope et du cramoisi, et il les jettera au milieu des flammes qui consumeront la vache.

Les trois matériaux cités ici ensemble se retrouvent associés dans un autre passage. Celui de la purification du lépreux qui sans doute rappelle les mêmes principes présents dans la mort de la vache rousse.

La lèpre, improprement désignée comme la maladie de Hansen, est sans doute plutôt une sorte de psoriasis, une maladie de peau somme toute assez répandue mais qui peut être très handicapante.

Dans ce passage du Lévitique, la « lèpre » est symbole du péché dans son essence qui affecte tout l’être humain par nature.

La purification de cette maladie suit un processus qui ressemble un peu à notre récit sur la vache rousse.

Lévitiques 14.4

Le sacrificateur ordonnera que l’on prenne, pour celui qui doit être purifié, deux oiseaux vivants et purs, du bois de cèdre, du cramoisi et de l’hysope…

Il y est question du sang – en l’occurrence d’un oiseau – et d’une aspersion avec les trois matériaux en question. Il s’agit d’un texte mystérieux et, comme notre ordonnance au sujet de la vache rousse, une loi ‘hoq, sans explication textuelle rationnelle.

Mais il n’est pas exclu une dimension prophétique que l’on peut proposer selon l’analogie déjà évoquée avec la mort expiatoire du Messie.

Le bois de cèdre est un combustible nécessaire pour la combustion du sacrifice. La tradition juive évoque la symbolique du cèdre, le plus haut des arbres de la région. Un symbole de l’orgueil humain.

Peut-être aussi le support sur lequel le Messie sera livré à la mort et qui portera les traces de son sang.

L’hysope est un arbuste – le plus petit selon la tradition – symbole d’humilité. Il est mentionné à 12 reprises dans la Bible et se trouve toujours associé à l’élément utilisé pour faire l’aspersion, la purification des péchés.

Lors de la première Pessa’h, on le trouve cité avec le sang de l’agneau et le bois des linteaux.

Les autres mentions sont essentiellement dans Lévitiques 14, et Nombres 19 et dans le Psaume 51.

L’hysope est donc l’élément symbolique associé à la purification des péchés.

Le terme « cramoisi » désigne en réalité une laine écarlate. Il s’agit en quelque sorte de la matérialité du péché expié en même temps que le signe de la rédemption acquise par la mort de l’animal.

Il est intéressant de relever la mention de ce signe en d’autres passages :

Josué 2:18 à notre arrivée dans le pays, attache ce cordon de fil écarlate à la fenêtre par laquelle tu nous as fait descendre et groupe auprès de toi, dans la maison, ton père, ta mère, tes frères et toute ta famille.

Assurément, le cordon écarlate est le signe d’une alliance de salut pour Rahab et ceux qui se réfugieront dans sa maison. Une allusion à peine voilée à la rédemption de Pessa’h.

Je mentionnerai à ce sujet un texte du Talmud qui nous parle encore de laine écarlate symbole du péché que Dieu rend blanc comme signe du pardon des péchés:

Les Juifs à l’époque du second Temple avaient une manière très particulière pour savoir si leurs péchés étaient pardonnés (cela nous est rapporté par le Talmud de Babylone, Yoma Chapitre 39b). {Outre le fait que le souverain sacrificateur restait vivant après avoir offert le sang dans le lieu très saint.}

Au jour de Yom Kippour (le Jour des expiations), il y avait une tradition qui consistait à attacher un ruban de laine rouge à la tête du bouc qui devait être lâché. Quand le ruban devenait blanc, c’était le signe que Dieu pardonnait les péchés d’Israël.

Il y a une affirmation dans le Talmud qui dit qu’environ 40 ans avant la destruction du second Temple (soit à l’époque du ministère et de la mort de Yéchoua’), le ruban de laine rouge n’est pas devenu blanc.

La même déclaration talmudique nous informe qu’au même moment, les portes du Temple se sont ouvertes d’elles-mêmes brusquement.

Les anciens rabbins et maîtres juifs croyaient que ces évènements étonnants étaient les signes que les péchés d’Israël ne seraient plus désormais pardonnés et que le Temple serait bientôt détruit. Que c’était en quelque sorte la fin de l’économie lévitique.

Le rouge écarlate est donc à priori un symbole du péché.

En poursuivant, nous arrivons à une curieuse constatation :

7 Le sacrificateur nettoiera ses vêtements et lavera son corps dans l’eau ; puis il rentrera dans le camp, mais le sacrificateur sera impur jusqu’au soir.

8 Celui qui aura consumé la vache nettoiera ses vêtements dans l’eau et lavera son corps dans l’eau ; et il sera impur jusqu’au soir.

9 Un homme pur recueillera la cendre de la vache et la déposera hors du camp, dans un lieu pur ; on la conservera pour la communauté des Israélites, afin d’en faire une eau contre la souillure. C’est un (sacrifice pour le) péché.

10 Celui qui aura recueilli la cendre de la vache nettoiera ses vêtements et sera impur jusqu’au soir. Ce sera une prescription perpétuelle pour les Israélites et pour l’immigrant en séjour au milieu d’eux.

Comment donc ce qui est éminemment pur peut-il rendre impur le souverain sacrificateur, ainsi que la personne qui s’est occupée de brûler la vache rousse et même celui qui a recueilli les cendres ?

Le pur devient impur au contact de ce qui est pur.

Le souverain sacrificateur est, à l’occasion de la combustion de la vache rousse, revêtu des mêmes habits uniformément blancs que lors de la cérémonie de Yom Kippour.

Le rouge de la vache, symbole du péché, devait contraster avec la blancheur de la tunique du sacrificateur. Dans les versets 7 à 10, l’impureté dont il est question n’a rien à voir avec une faute quelconque de ces hommes en agissant ainsi.

Les sacrifices offerts et le sang versé apportent l’expiation pour les fautes commises.

Or ici, il s’agit non du sang, mais des cendres qui affectent la conscience et rappellent la culpabilité de l’homme par la mort qu’il encoure de manière inéluctable.

D’où l’expression de la repentance qui passe par une humiliation avec le « sac et la cendre » comme évoqué plus haut.

L’eau dans ce contexte est un symbole, le témoignage d’une purification des pensées et de la conscience.

Sans entrer à présent dans les détails, il est clair que l’eau ne pointe pas vers une purification extérieure, mais invite l’homme s’approchant de Dieu à examiner sa conscience.

Le verset 9 évoque le seul cas où de l’eau mêlée aux cendres de la vache rousse a vocation à être une aspersion purificatrice. A distinguer de l’eau de la Sota (parachah Nasso) qui était mêlée à la poussière du tabernacle et qui n’avait pas la même vocation ; ou encore dans le récit assez proche du veau d’or (parachah Ki-Tissa) où les israélites devaient boire les eaux amères de malédiction. Une eau mêlée avec les cendres du veau d’or réduit en poudre par Moché (Ex 32).

Pour ces deux derniers cas, l’eau bue affectait la conscience de l’individu pour éventuellement l’accuser.

Pour la vache rousse, le sacrifice offert est à la fois expiatoire par le sang versé et aspergé sur le Michkan et purificatoire par les eaux aspergées sur les individus demandant à être purifiés.

C’est ainsi que le sacrifice de la vache rousse a une portée prophétique plus grande que tous les autres sacrifices.

Il est un sacrifice qui agit comme un expiatoire, mais aussi un purificatoire des consciences souillées.

La vache rousse annonce prophétiquement un sacrifice plus excellent, celui du Messie qui ouvrira l’ère d’une alliance éternelle, meilleure que celle de l’économie lévitique.

Comme le précise le prophète Ezéchiel (36) dans des termes sensiblement différents de ceux de Jérémie (31) :

22 Eh bien ! Dis à la maison d’Israël : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Ce n’est pas à cause de vous que j’agis de la sorte, maison d’Israël ; c’est à cause de mon saint nom, que vous avez profané parmi les nations où vous vous êtes rendus.

23 Je sanctifierai mon grand nom, qui a été profané parmi les nations, (ce nom) que vous avez profané au milieu d’elles, et les nations reconnaîtront que je suis l’Éternel, –– oracle du Seigneur, l’Éternel, quand je serai sanctifié par vous sous leurs yeux.

24 Je vous retirerai d’entre les nations, je vous rassemblerai de tous les pays et je vous ramènerai sur votre territoire.

25 Je ferai sur vous l’aspersion d’une eau pure, et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles.

26 Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre chair le cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair.

27 Je mettrai mon Esprit en vous et je ferai que vous suiviez mes prescriptions, et que vous observiez et pratiquiez mes ordonnances.

28 Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères ; vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu.

29 Je vous sauverai de toutes vos souillures.

Les hommes, souverain sacrificateur en tête, n’ayant pas encore été « lavés » de leur conscience impure, face à la mort représentée par les cendres, se trouvent encore sous le coup de l’accusation de leur conscience.

Si le sang purifie du péché le pécheur qui s’approche de Dieu, la cendre ramène l’homme à sa condition naturelle de pécheur.

C’est tout le sens des versets qui suivent :

11 Celui qui touchera un mort, un corps humain quelconque, sera impur pendant sept jours.

12 Il se purifiera avec cette eau le troisième jour et le septième jour, et il sera pur ; mais, s’il ne se purifie pas dès le troisième jour et le septième jour, il ne sera pas pur.

13 Quiconque touchera un mort, un corps humain qui sera mort, et qui ne se purifiera pas, souille le tabernacle de l’Éternel ; cette personne–là sera retranchée d’Israël. Comme l’eau contre la souillure n’a pas été répandue sur elle, elle est impure, et son impureté est encore sur elle.

En quoi le contact d’un mort rend-il impur un homme sur le plan de sa conscience ?…

Le cœur de la parachah (‘Houqat) sur la vache rousse est celui de la prise de conscience de notre finitude, de la mort qui nous attend et au-delà, du jugement à venir, comme le rappelle l’auteur de la lettre aux Hébreux :

Hébreux 9.27 :

27 Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, –– après quoi vient le jugement ––

La conscience de la mort doit nous amener à réfléchir à notre conduite, aux limites humaines qui sont les nôtres, à notre propre nature impure face à la sainteté de Dieu.

Le contact d’un mort est ce rappel de notre fin et l’interpellation constante de Dieu à notre conscience.

La cendre est le rappel de notre condition de pécheur et de notre fin, la mort.

L’aspersion de l’eau avec la cendre est le témoignage de Dieu qu’il a lui-même accompli notre rédemption.

Il nous faut conclure et force est de constater que ce récit de la vache rousse est forcément différent des autres et comporte assurément une dimension prophétique insoupçonnée.

Le lien qu’établissent les rabbanim entre cette histoire de vache rousse et le sacrifice de Pessa’h n’est pas sans rappeler que la rédemption appartient à Dieu et Dieu seul.

Si la loi juge les actes des hommes, Dieu juge les cœurs et les consciences. Et sur ce plan, il n’y a pas de personnes pures.

Le parallèle que l’on peut établir entre la vache rousse et le Machia’h Yéchoua’ est éloquent et témoigne l’intention divine d’établir avec son peuple une alliance perpétuelle qui affectera chaque individu dans son être tout entier et le purifiera de toute conscience impure par un sacrifice permanent, l’aspersion d’une eau pure.

Le sang parle pour le pardon des péchés, la cendre pour la vie éternelle, car si la vache est restée cendre, le Machia’h lui, est revenu à la vie le 3ième jour pour donner la vie à celui qui élève les yeux vers lui.

Le 7ième jour est le symbole d’une parfaite rédemption dans l’attente du retour glorieux du Machia’h.

L’eau dont il nous a aspergée est un puissant témoignage qui le jour venu nous fera passer de la mort à la vie, de la poussière et de la cendre à la résurrection, pour la vie éternelle.

Guy ATHIA

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1 commentaire sur “La vache rousse (BI 570)”

  1. Alain-Patrick Mouny dit :

    Merci !

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ATHIA Guy

Directeur des publications du Berger d’Israël.

Vice-président de Beit Sar Shalom.

Conférencier et enseignant.

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