La crise de 49 et le concile de Jérusalem (BI 571)

Dès les premiers chapitres du livre de Luc sur ce qui est commun d’appeler « les Actes des Apôtres », on a pu prendre la mesure du succès de l’Evangile, de son expansion parmi les Juifs et surtout parmi les non-Juifs. Beaucoup en effet répondent positivement au message de Yéchoua’, le Messie juif venu pour le Salut d’Israël et de tous les hommes.

Il y a eu certes de l’opposition, des persécutions mêmes, mais visiblement rien n’arrête l’Evangile. Et, à ce rythme, c’est tout l’Empire romain qui pourrait être atteint par le message du Salut avant même la fin du chapitre 28, le dernier de ce livre.

Mais Luc, qui a déjà mentionné quelques accrocs dans la vie de la première communauté[1], met en lumière, en ce chapitre 15, la première crise sérieuse de la kéila, l’assemblée des croyants.

Que se passe-t-il donc chez ces hommes et ces femmes qui suivent leur Messie, vivant un idéal communautaire, à la manière presque des premiers kibboutzim d’Israël ?

La crise semble en apparence provenir d’une situation locale où s’est posée une question théologique plutôt concrète – fallait-il ou non ordonner aux non-Juifs venant à la foi d’être circoncis et observants de la Loi pour accéder au Salut ?

Il ne s’agit ici pourtant que des signes cliniques d’une pathologie autrement plus problématique. Nous sommes loin d’une histoire uniquement conflictuelle entre croyants juifs et non-juifs. Les décisions qui seront prises par la suite dépasseront ce seul cadre pour, d’un côté, rappeler les « fondements » de la communauté en pleine expansion, de l’autre, les conditions du « vivre ensemble » entre croyants juifs et non-juifs au sein de la communauté.

Actes 15 :1 et 2

1Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères et disaient : Si vous ne vous faites pas circoncire selon la coutume de Moïse, vous ne pouvez être sauvés. 2Après un vif débat et une violente discussion que Paul et Barnabas eurent avec eux, l’on décida que Paul et Barnabas et quelques autres des leurs monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens, à propos de cette question.

(…/…)

13Lorsqu’ils se turent, Jacques prit la parole et dit :

14Frères, écoutez-moi ! Simon a raconté comment pour la première fois Dieu est intervenu pour prendre parmi les nations un peuple (consacré) à son nom. 15Et les paroles des prophètes s’accordent avec cela, comme il est écrit :

16Après cela, je reviendrai, et je relèverai la tente de David qui était tombée, J’en relèverai les ruines, et je la redresserai,

17Afin que le reste des hommes cherche le Seigneur, Ainsi que toutes les nations sur lesquelles mon nom a été invoqué,

18Dit le Seigneur, qui fait ces choses connues de toute éternité.

Jacques cite ici une parole du prophète Amos[2] qui annonce en effet que les non-Juifs viendront à la foi à la suite du redressement de la « tente de David », en d’autres termes, de la restauration spirituelle d’Israël et par l’intermédiaire d’Israël.

19C’est pourquoi, je juge (bon) de ne pas créer de difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu, 20mais de leur écrire qu’ils s’abstiennent des souillures des idoles, de l’inconduite, des animaux étouffés et du sang. 21Car, depuis les anciennes générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu’on le lit chaque sabbat dans les synagogues.

On peut s’étonner que si le débat a été suscité par une controverse au sujet de la circoncision des non-Juifs venant à la foi, les quatre recommandations finales des apôtres n’en fassent pas mention.

A mon sens, il ressort de ce débat difficile et compliqué deux problèmes de fond:

  1. De quelle façon sont « sauvés » les croyants non-juifs ? De quelle manière accèdent-ils au Salut ? Ce en comparaison des Juifs qui sont déjà venus à la foi. Et quelles conséquences pour le devenir de la communauté messianique (chrétienne) ?
  2. Comment vivre ensemble au sein de la communauté ? Juifs et non-Juifs croyant dans le même Messie et sauvés de la même manière, mais ne partageant pas forcément les mêmes coutumes et traditions.

La première question ici posée peut sembler à nous croyants du 21ième siècle, quelque peu décalée.

Je n’ai pas souvenir que la question de la circoncision ait fait l’objet d’un lourd débat parmi les théologiens chrétiens de ces derniers siècles.

Ne jetons pas non plus trop vite la pierre – et ne répondons pas trop vite non plus – à des hommes qui à nos yeux semblent débattre d’un sujet aux réponses des plus évidentes ou d’une simplicité enfantine.

La vraie question de fond, que les apôtres perçoivent en filigrane, dépasse le « simplisme » de certains qui voulaient imposer le judaïsme pour maintenir une même orthodoxie à tous et sous leur contrôle.

Si les apôtres ont admis, depuis quelques temps déjà, le Salut des non-Juifs parmi les Nations et même au milieu d’eux, l’inquiétude monte cependant chez certains.

En effet, les communautés se multiplient partout en méditerranée et il leur apparaît clairement que ces dernières deviendront rapidement majoritairement composées de non-Juifs.

Ceci n’a rien d’anecdotique et ne relève pas d’une crainte maladive de perdre la main sur ces communautés.

Maintenir un ancrage dans l’enseignement juif des apôtres pouvait s’avérer alors plus difficile et la tentation grande de s’affranchir des racines juives originelles.

C’est du reste ce qui arrivera quand même au bout de quelques générations.

La vraie question en suspens est donc le devenir et l’unité de ces assemblées, ainsi que le maintien d’un « fondement » théologique commun à l’ensemble des communautés chrétiennes dispersées dans l’Empire romain.

A Jérusalem, le débat s’articule sans doute entre :

D’un côté, les partisans d’une autorité unique et juive avec une orthodoxie s’imposant à tous (et donc également aux non-Juifs) afin de maintenir une cohésion, mais avec le risque de décourager les non-Juifs dans leur foi, de freiner l’accueil de l’Evangile parmi les païens et de s’écarter du principe du salut par la grâce uniquement.

De l’autre, les tenants d’une annonce de l’Evangile selon l’expérience de Pierre à tous les non-Juifs, sans rien leur imposer dès lors qu’ils ont reçu – sans la circoncision – le Saint-Esprit. C’est sans doute le meilleur sur le plan du salut pour les païens, mais avec le risque de voir la situation s’emballer et des dérives sectaires s’installer faute de suivi et d’enracinement de la foi des nouveaux croyants.

La réalité est encore plus complexe et si la décision du concile sera en définitive juste sur le plan théologique, les craintes exprimées par les autres seront hélas bien justifiées.

Loin d’être impertinente, la discussion était surtout stratégique en même temps que pastorale.

Certains problèmes soulevés par Paul avec l’assemblée de Rome, dans la lettre qu’il lui adresse, sont justement de l’ordre du rapport de la communauté majoritairement non-juive avec ses racines juives et de la rupture avec sa composante juive.

L’Evangile – est-il besoin de le rappeler – est enraciné dans un terreau biblique et judaïque dont il n’est pas possible de le détacher sans le dénaturer.

Et c’est une chose de le dire et de le croire, c’est autre chose de le vivre et de le rendre pratique.

Les non-Juifs qui ont embrassé la foi en Yéchoua’ se devaient donc – à l’instar de ce qu’évoque Paul dans sa lettre aux Romains – d’adhérer comme une « greffe » à une racine qui n’était pas la leur.

Ne pas suivre cette voie risquait fort de ramener les nouveaux croyants au paganisme.

Nous pouvons résumer la décision du concile à deux conclusions :

  1. Les non-Juifs ne doivent pas « devenir » juifs (par la circoncision notamment) pour recevoir le Salut.
  2. Les non-Juifs recevant le Salut devaient rester attachés à la racine, sans quoi la greffe ne tiendrait pas. Pire, cette dernière pourrait vouloir supplanter sa racine. Et c’est malheureusement ce qui est arrivé à une large partie de ces communautés par la suite.

Par ailleurs, les tensions communautaires entre croyants juifs et non-juifs risquaient de conduire à une division des communautés locales et, parmi les croyants non-juifs, à un retour dans le giron des pratiques païennes en même temps qu’une distanciation d’avec les racines de l’Evangile annoncé par les apôtres juifs.

En définitive, le débat entre les apôtres a sans doute été plus long que ce que nous laisse entendre le texte, mais Luc s’arrête à l’essentiel. Ne pas créer d’obstacles aux progrès de l’Evangile (v.19).

Outre l’expérience de Pierre qui a sans doute pesé beaucoup dans la balance, Jacques résume ses propos et ses arguments qui doivent mettre tout le monde d’accord :

La citation du prophète Amos souligne le souci d’ancrage de la décision dans la révélation prophétique écrite.

Le verset 19 s’appuie cependant sur la tradition juive et la pratique dans les synagogues pour accueillir les non-Juifs qui viennent à la foi. Il énonce quatre grands principes de grande cohérence et de bon sens qui s’inspirent directement de la Torah aux chapitres 17 et 18 du Lévitique :

  • S’abstenir des souillures des idoles.
  • S’abstenir de l’inconduite (sexuelle).
  • S’abstenir des viandes étouffées.
  • S’abstenir de la consommation de sang.

Pour nous et nos contemporains du 21ième siècle, ce genre de recommandations peuvent sembler quelque peu dépassées. Notons que toutes touchent à la sphère païenne et ses pratiques contraires aux fondamentaux de la Loi juive. Il ne fallait pas en effet qu’on les retrouve au sein de la communauté composée de Juifs et de non-Juifs.

Un comportement contraire à ces principes risquait à coup sûr d’heurter la sensibilité des Juifs et provoquer des tensions au sein de la communauté.

Les textes du Lévitique qui traitent des mêmes sujets sont des ordonnances qui s’imposent notamment aux étrangers qui ont embrassé la foi d’Israël ou qui cohabitent avec les israélites.

Jacques souligne donc son fardeau pastoral et sa volonté de ne pas entraver l’accès des non-Juifs au Salut, mais il a aussi le souci d’exiger un minimum de cohérence dans la foi des non-Juifs qui viennent à la foi.

Ne nous méprenons pas sur l’apparente brièveté des 4 points abordés par les autorités apostoliques. Elles ne visent pas seulement les croyants non-juifs d’un temps ou d’une époque que l’on jugerait révolus. Les assemblées d’aujourd’hui, quelles qu’elles puissent être, sont tout autant concernées.

La problématique du « vivre ensemble » demeure toujours aujourd’hui et, quoiqu’il en paraisse, les questions relatives au sang, aux sacrifices et à la pureté morale ont pour finalité de maintenir les chrétiens d’origine non-juive dans une attention permanente, reliés à la racine juive de leur foi.

Aussi devons-nous prendre le temps d’analyser plus précisément les recommandations faites à l’occasion de ce concile et qui s’inspirent directement de règles énoncées dans Vayikra (Le Lévitique), aux chapitres 17 et 18 :

Premièrement, les sacrifices et offrandes sanglantes devaient être faits par le sacrificateur au Michcan (le Tabernacle) et nulle part ailleurs.

C’est que l’habitude de verser le sang un peu partout pour adorer Dieu, même avec de bonnes intentions, conduisait à un désordre et le risque (avéré) de voir le peuple faire n’importe quoi pour imiter les pratiques païennes avec les idoles de pierre ou de métal.

Un sacrifice ne pouvait donc en conséquence être offert QUE devant l’Eternel et en un lieu unique. Le sang de la victime était versé devant l’Eternel, sans confusion possible.

Dès lors, même pour du gibier chassé dans les campagnes, le sang devait être versé à terre et même recouvert avec de la terre ou de la poussière afin que personne ne s’imagine qu’il puisse s’agir d’une libation de sang faite à une idole.

Nous pouvons en conclure que la première recommandation faite aux non-Juifs qui consistait à s’abstenir des « souillures des idoles » signifiait davantage que simplement le renoncement aux idoles païennes.

Cela consistait, pour les non-Juifs, à comprendre que l’on n’adore pas Dieu n’importe comment et n’importe où. La réception de l’Evangile ne devait pas conduire en une adaptation d’un culte païen dont on aurait changé les noms et les formes. Le Dieu des évangiles est tout simplement le Dieu d’Israël et son message s’enracine dans toute la Torah et les prophètes.

De nos jours, le discours moderne et les formes dépouillées du culte évangélique adressé à une majorité de non-Juifs, ne doit pas faire oublier l’enracinement profond et fondamental du message de l’Evangile dans le judaïsme biblique.

L’histoire de l’Eglise a montré que la tendance à se démarquer des racines juives des Evangiles a nourri la rupture et l’échec de la greffe selon l’enseignement de Paul aux Romains.

Par ailleurs, il est un fait avéré que les Chrétiens d’origine non juive ont été davantage enclin à greffer leur foi sur leurs anciens cultes païens, reprenant à leur compte certaines fêtes (Noël et le solstice d’hiver, La Pâques au Printemps – fête des premiers-nés), de même que certains dogmes (célibat des prêtres, culte de la vierge, etc).

En seconde règle, l’animal sacrifié devait être vidé de son sang. Un animal consommé avec son sang est ici à relier à un sacrifice dont on retiendrait en quelque sorte la libation de sang destinée à Dieu.

En d’autres termes, l’interdiction de consommer des « viandes étouffées » signifie qu’un sacrifice offert avec son sang (que la viande soit ensuite consommée ou non), est un non sens au regard de la rédemption que Dieu offre à tout homme.

Le sang doit être versé, car la vie est dans le sang et le péché doit être expié par une vie donnée, l’expression d’une mort constatée.

Or c’est le sang versé qui parle au cœur de l’homme et qui le conduit vers Dieu et sa rédemption, comme le précise notamment un passage dans Hébreux 12 :24 : « Vous vous êtes approchés de Yéchoua’, le médiateur d’une alliance nouvelle, et de son sang répandu qui parle mieux encore que celui d’Abel. »

Au premier siècle comme de nos jours, face à la problématique du péché, le sang versé constitue une réponse divine qui dérange.

Plus encore que ce sang versé, c’est celui d’une victime innocente qui trouble et force l’homme à chercher des solutions alternatives. Le sang versé parle de lui-même de la mort effective et de la vie qui s’échappe.

La recherche frénétique d’une solution de salut sans que soit versé de sang est sans aucun doute la plus grande des tentations de notre siècle, comme pour les Chrétiens d’origine non juive du premier siècle.

On peut ne pas en parler, occulter même cette réalité et mettre l’accent sur la piété de tous les jours, il n’empêche que le rappel du sang versé nous ramène toujours à notre juste place devant Dieu.

Le Lévitique poursuit avec l’interdiction de consommer du sang, que ce soit celui d’un sacrifice ou de quelque autre animal tué pour sa consommation. L’auteur souligne l’interdiction de plusieurs avertissements catégoriques, pour le Juif comme pour l’étranger en séjour au milieu d’Israël.

Il ne s’agit pas d’une consommation accidentelle d’un peu de sang ici ou là. Il s’agit plus certainement d’une sorte de « banalisation » de ce qui représente pourtant le cœur du processus de rédemption. Le sang appartient à Dieu par la libation qui lui est faite.

La vie lui est due et consommer du sang est en quelque sorte une appropriation symbolique de ce qui lui appartient, une perversion du sacrifice qui lui est offert.

La consommation de sang, aujourd’hui comme hier, est encore bien répandue.

Dans certains endroits du monde, celle-ci est d’ailleurs toujours reliée à des cultes idolâtres. Au premier siècle, on comprend aisément que l’interdiction de consommer du sang ait revêtu une importance capitale pour toutes les raisons que nous avons déjà évoquées.

De nos jours et dans notre contexte, la perception symbolique de ce que le sang représente a-t-elle vraiment changé ?… Peut-être pas totalement.

La consommation de sang dans des mets gastronomiques (boudin, sauces, cuisson à l’étouffée) représente une sorte de désintégration du symbole fort que représente le sang. Une banalisation que je trouve dommageable au témoignage et une altération de la compréhension du message de l’Evangile parmi nos contemporains.

La « sacro-sainte » liberté évangélique revendiquée par beaucoup de Chrétiens devrait à mon sens se subordonner – au moins sur ce point – à la nécessaire clarté du message de Yéchoua’ pour notre Salut.

L’interdiction des relations sexuelles illicites, considérées comme de l’immoralité, se trouve énoncée pour l’essentiel dans le chapitre 18 du Lévitique et constitue la quatrième des recommandations apostoliques.

C’est peut-être ce qui apparaît dans l’esprit de nos contemporains, comme à nous-mêmes, comme une évidence. Et pourtant !

Nous n’avons pas le temps de revoir dans le détail les différentes relations décrites et leurs conséquences immédiates et futures pour celles et ceux qui y contreviendraient.

Les péchés d’ordre sexuel ne sont pas forcément plus graves que d’autres péchés comme l’idolâtrie ou la divination, mais ce sont ceux qui engendrent les conséquences les plus graves et les plus irrémédiables. Il suffit de se remémorer l’épisode du déluge et ses origines, Sodome et Gomorrhe, les péchés d’Israël dans les plaines de Moab…

De nos jours, le post-modernisme et le relativisme tendent à façonner une pensée aux antipodes des fondamentaux de l’Ecriture, notamment sur les questions sexuelles.

L’immoralité et la confusion des genres a envahi notre société et tente de pénétrer les communautés…

Faut-il s’en inquiéter ?… Certainement. Une fois encore, les Ecritures donnent les références les plus claires et s’élèvent comme un rempart – intolérant pour les uns – un roc solide pour les autres.

Et cette référence est dans la Torah et nulle part ailleurs. Ne nous méprenons pas sur ce qu’exige en définitive le Seigneur en matière de pureté morale. Encore qu’ici, le commandement, l’interdiction, résonne davantage comme une mesure de prévention plutôt qu’une restriction des libertés.

Dans la recommandation des apôtres, cette dernière ordonnance n’est pas un conseil superflu et les croyants ne sont pas à l’abri, aujourd’hui comme hier, de s’écarter de l’intention divine pour eux.

Au bout du compte, dans la société du 1ier siècle, comme dans la nôtre, peu de choses ont changé et les recommandations apostoliques restent pour nous tout à fait pertinentes.

La notion de sacrifice et le rôle du sang dans notre Salut sont de plus en plus galvaudés au profit d’un conformisme religieux et d’un salut au mérite.

Enfin, les « viandes sacrifiées aux idoles » ont revêtu les habits de la tolérance, du partage ou de l’emprunt des traditions à d’autres, ou encore d’une laïcité érigée en dogme de l’absolutisme.

Celui qui s’imagine pouvoir s’affranchir de la Torah et de ce qu’elle nous enseigne se trompe lourdement. Celle-ci se doit d’être au cœur de notre compréhension de l’Evangile.

Les conclusions du concile de Jérusalem sont – en quelque sorte prophétiquement – une invitation des non-Juifs venant à la foi (dans tous les temps) à considérer l’Evangile de leur salut comme fondamentalement enraciné dans le terreau de la Torah révélée aux israélites. Il s’y trouve aussi une invitation à avoir de la considération pour leurs frères en la foi qui sont juifs.

Cet enseignement, qui a fait l’objet d’une session au séminaire Hatikva 2013, est disponible en format PDF dans une version plus exhaustive.

[1] Voir notamment l’histoire d’Ananias et Saphira en Actes 5.

[2] Amos 9 :11 et 12.

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ATHIA Guy

Directeur des publications du Berger d’Israël.

Vice-président de Beit Sar Shalom.

Conférencier et enseignant.

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