Le Dieu E’had (un) dans la Torah et le Tanakh.

L’intitulé de notre sujet mérite à lui seul quelques explications. Que l’on soit juif ou chrétien  nous sommes en partie formatés par toutes sortes d’idées reçues. Celle-ci s’enracinent dans notre lecture des dogmes ou tout simplement dans l’apologétique et ce qui nous oppose à d’autres religions.

À ce stade, il ne s’agit pas de faire une sorte de remue-méninge intellectuel pour conforter finalement nos propres convictions.

Il s’agit de donner du sens à ce que nous croyons. Que l’on soit catholique, protestant, ou plus encore pour un Juif qui croit en Jésus, la foi conduit à croire ce que l’on ne voit pas, à s’appuyer sur des promesses qui sont encore à venir, à nourrir une relation avec celui qui est venu par son Roua’h Hakodech — son Esprit-Saint — résider en nous.

Et même ainsi, le mérite ne nous revient pas, car c’est Dieu qui s’est approché de nous et qui en premier nous a aimés, alors même que nous étions encore des rebelles.

Or c’est justement lorsque Dieu s’est approché de nous en Yéchoua’ (Jésus) que s’est introduit le doute. Le Dieu de l’univers peut-il être si proche de nous et même s’incarner ?

Ce qui aujourd’hui est quasi admis sans contestation par le monde chrétien ne l’a pas toujours été et bien des Juifs se sont aussi posé des questions. À commencer par les disciples de Yéchoua’ lui-même.

Car même si nous nous posons les mêmes questions, il est essentiel d’aboutir également à des réponses… C’est ce que nous tenterons de faire ensemble…

 

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ATHIA Guy

Directeur des publications du Berger d’Israël.

Vice-président de Beit Sar Shalom.

Conférencier et enseignant.

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